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Série

Panic Spaces, Paris 2021

Year:

2022

Panic Spaces

Dans la série Panic Spaces, tout se construit sur la claustration d’une femme et l’absence de tout corps masculin. Une femme peut être enfermée dans une photographie et disparaître dans une étrange obscurité puisqu’un léger voile suffit à effacer les traits du visage de celle qui appelle à l’aide sans pouvoir se faire entendre. La photographe, a joué sur ces visages angoissés placés comme ici outre une fine pellicule transparente, mieux derrière des linceuls plus opaques, le visage venant a disparaître. 
Julie Peiffer, en écho aux émotions de l’époque, propose une thérapie courte aux angoisses «claustrophobiques» en commençant par les mettre en scène. Si nous faisons nous-mêmes nos propres malheurs, il peut être utile de commencer par tout recadrer, par exemple au moyen de photographies, afin de comprendre que la solution qui consiste à tournoyer comme une mouche dans une bouteille n’est peut-être pas la solution. On constate que l’image peut aussi porter d’autres injonctions toutes implicites : commencer par s’acheter d’autres combinaisons qui ne soient pas rafistolées, s’habiller, mettre la lumière et enfin s’attaquer au quatrième mur, celui qui au théâtre sépare les spectateurs des acteurs. Si l’enfer ne ment plus, on sort de l’enfer du mensonge que l’on se faisait à soi. 


Série composée d'une dizaine de photographies. Réalisée à Paris en février 2021, en collaboration avec la danseuse chorégraphe Aurélia Jarry.
Imprimées sur papier photo Hahnemühle Photo Rag 308 g - Matt FineArt smooth par le laboratoire expert en tirage Konica à Nancy. Encadrées par la Galerie de l'Atelier, Nancy.
Tirages photographiques numérotés de 1 à 12 exemplaires.

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